Mon fils et moi (enfin surtout moi), nous avons souvent besoin de nous rendre à Brico Dépôt dans le cadre de notre rénovation (enfin surtout la mienne). Je soupçonne ma progéniture d’avoir une démarche intéressée depuis que je lui ai parlé du nouveau lit camion de pompier qu’on installerait (enfin surtout moi) dans sa future chambre. Il faut avouer que Brico Dépot et sa dominante rouge n’arrange rien à cet amalgame qu’il crée entre la lutte des incendies et le bricolage… 🙂
Toujours est-il que nous arpentons régulièrement, entre hommes, les allées viriles du magasin de bricolage rouge et noir… Mon fils m’y aide à remplir de vis les petits sachets en plastique, même si j’avoue volontiers ne pas lui confier la totalité de cette fastidieuse tâche car il aime le travail bien fait et l’exercice peut s’avérer interminable. Il porte le nouveau marteau que j’achète tous les mois pour remplacer l’ancien que j’ai égaré sur mon chantier et il m’observe, compatissant, charger les sacs de béton dans le coffre de la voiture (quand la besogne devient pénible, alors là, forcément, il n’y a plus personne, on a égaré son doudou, comme par hasard !)
On constate tous les jours que les enfants sont des éponges de nos humeurs, de nos expressions et tics de langage, de nos habitudes de vie… Il ne fait nul doute que le mien n’a pas échappé à cette règle et que la forte présence de Brico Dépôt dans ma vie a fortement déteint sur la sienne.
Tant qu’il ne me demande pas un perforateur Titan ou une bétonnière pour son prochain anniversaire… 🙂
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Bonjour Monsieur Alex,
Ah ! Je dois vous avouer que de voir votre fils m’a ému au plus haut point, moi qui collectionne tous vos articles et deviendrait, ipso facto, un de vos plus grands fans, si vous aviez l’heureuse idée de concourir, un de ces jours, à l’Eurovision de la chanson. Ca nous rajeunirait de la prestation d’André Claveau en 1958, je vous dis pas !
Je ne peux qu’être d’accord avec vous quand vous dîtes que nos enfants sont les réceptacles de nos tics, de nos humeurs et autres expressions. Je dirais même (et je me surprends à aller plus loin que vous dans le raisonnement) que nous suscitons nous-mêmes leurs vocations.
C’est ainsi, qu’il y a quelques années, au volant de mon véhicule,
j’ai malencontreusement raté un virage et me suis retrouvé les 4 roues plantées dans le champ qui avait eu l’idée de border le goudron de la départementale sur laquelle je venais de déraper. Je m’en suis tiré avec un oeil au beurre noir (moi qui ne cuisine qu’à l’huile d’olive, imaginez mon embarras !) et quelques cartilages nasaux déplacés.
Cet accident n’aurait guère eu de conséquences s’il n’avait agi comme une sorte de déclic dans le subconscient de mes 3 filles ,
suscitant par là même leurs professions futures.
La calandre tordue et le pare-chocs arraché incita mon aînée à entamer une brillante carrière dans les assurances. Mon nez tordu incitèrent ma seconde à se passionner pour Picasso et le cubisme à tel point qu’elle choisit de devenir professeur d’art plastique.
Quant à la petite dernière, la vue de mes ecchymoses l’incitèrent à embrasser (entre autres) le métier d’infirmière.
Vous ne pensiez pas si bien dire, Monsieur Alex.
Bonjour chez vous.
Je suis aussi fan… de ce petit bonhomme et des très bons articles de son père…
Bravo Alex, pour tout ce travail et ces excellents conseils.